et
partisan de l'Enosis, Mgr Makarios
(1913-1977),
joue un grand rôle dans l'indépendance
de la
République
de Chypre et en
devient le
premier président
en 1960.
Dans
les années 1950, c’est de ces montagnes que
l’Archevêque Makarios
III, héros national, a mené son combat de
résistance
contre l’occupation britannique. C’est
d’ailleurs sur la colline
de Throni,
non loin du monastère de
Kykkos, que reposent
ses cendres.
Photo
Wikipédia
L'histoire
Le
monastère de Kykkos, est l’institution religieuse
la plus riche,
la vénérée et la plus
célèbre du pays.
Il
est intimement liée à celle de son fondateur, Isaiah.
Au XIème siècle, ce moine ermite a fait
guérir miraculeusement
deux malades illustres : Le premier est le gouverneur de
l’île, Voutomytis,
qui le fit appeler et demanda son pardon (les deux hommes avaient eu
auparavant
une altercation). Le second est la fille de l’empereur
byzantin Alexios
I Komninos (ci-contre).
Dieu,
qui était apparu à Isaiah, lui ordonna de faire
ramener sur
l’île, en échange de ses interventions,
une icône de
la Vierge peinte par Saint Luc. L’icône se trouvait
alors à
Constantinople et fut finalement offerte par l’empereur
byzantin reconnaissant.
Objet de vénération le plus important du
monastère,
elle est à l’origine de son rayonnement.
Niché,
à 1400m d’altitude, l’édifice
actuel, qui date de 1831, est
discret, voire austère. L’espace
s’organise autour de deux cours
et l'on peut parcourir en toute liberté les galeries de
circulation
dont certaines sont couvertes de fresques. Certaines racontent, dans un
style un peu naïf, l’histoire du lieu et d'Isaiah,
d’autres représentent
des saints ou des scènes bibliques.